mercredi 10 août 2016

La femme du gardien de zoo, Diane ACKERMAN

Résumé


Avant que la guerre éclate, Jan et Antonina Zabinski dirigeaient le zoo de Varsovie. Leurs animaux
n’'ont pas survécu à la barbarie – les uns tués sous les bombardements, les autres expédiés  à Berlin pour l'’agrément des dignitaires du Reich, quand ils ne servaient pas de gibier aux fusils allemands.


 L'’idée vient alors aux époux d’'élever du bétail. Pour nourrir les troupes, mais aussi les habitants du ghetto. Quant au réseau de souterrains reliant les cages, ils décident d’'y cacher des juifs et de les aider à fuir la Pologne. Grâce au courage des deux époux, trois cents d’'entre eux seront sauvés.

 Porté par l'’écriture de Diane Ackerman, ce récit littéraire met en lumière un épisode méconnu de la Shoah. Où l'’on voit un couple exemplaire, d'’abord voué à la cause animale, s'’engager dans une lutte secrète et acharnée contre l'’oppression nazie, qui leur vaudra d’'être faits Justes parmi les nations.

Cette histoire vraie, où l'abnégation et la générosité côtoient la cruauté et l'horreur, offre aussi un beau portrait de femme.

dimanche 7 août 2016

J'aurais adoré être ethnologue, Margaux MOTIN

Résumé


... j'aurais étudié la symbolique de la chaussure à talon chez les pygmées, observé la fréquence d'épilation des femmes en Amazonie, établi une typologie du bébé morue dans les sociétés inuit, j'aurais même probablement appris à construire une pirogue avec une bretelle de soutif et une tong, et pris des cuites à l'alcool de manioc. La vie aurait été une course folle, une nuit d'ivresse interminable, un vaste champ de possibles ! Mais je suis une grosse feignasse, je vomis quand je suis soûle et j'ai peur des guêpes. Et puis, de toute façon, tout ce que je sais faire, c'est dessiner...

mercredi 3 août 2016

Quand la nuit devient jour, Sophie JOMAIN

Résumé


On m'a demandé un jour de définir ma douleur. Je sais dire ce que je ressens lorsque je m’enfonce une épine dans le pied, décrire l’échauffement d’une brûlure, parler des nœuds dans mon estomac quand j’ai trop mangé, de l’élancement lancinant d’une carie, mais je suis incapable d’expliquer ce qui me ronge de l’intérieur et qui me fait mal au-delà de toute souffrance que je connais déjà.

La dépression. Ma faiblesse.

Le combat que je mène contre moi-même est sans fin, et personne n’est en mesure de m’aider. Dieu, la science, la médecine, même l’amour des miens a échoué. Ils m’ont perdue. Sans doute depuis le début.

J’ai vingt-neuf ans, je m’appelle Camille, je suis franco-belge, et je vais mourir dans trois mois.

Le 6 avril 2016.


Par euthanasie volontaire assistée.