Résumé
Ne nous quittons jamais.
Nous ne nous quitterons jamais.
Comme dans une chanson qui a sans doute été déjà écrite. Une chanson de rien.
Rien. Un mot qu'affectionne Sébastien.
Rien. Un mot que Balthazar prononce très peu souvent. Le temps n'en est pas encore venu. Mais cela viendra, comme le reste. Et c'est, ce sera quoi, le reste? Et le reste de quoi?
Rien. Pas vraiment, se dit Sébastien.
Il y a Balthazar. Et il y a l'amour.
Avis
C'est un roman court, très court, environ 150 pages, avec de nombreuses pages blanches ou à moitié blanches, avec des chapitres très courts, en général d'une page ou deux. Il se lit donc très vite, du moins je l'ai lu très vite. Le problème, c'est qu'il ne m'a pas marquée et que je l'ai oublié également très vite. La preuve, je l'ai lu il y a moins de 15 jours... Et pourtant, en relisant des passages pour cette chronique, je me rappelle avoir aimé l'écriture, le style vif et concis de l'auteur.
Alors, Sébastien, qui est berger, va un jour sauver Balthazar, un noble de la région, tombé à cheval juste devant lui. Et de cette rencontre va naître une passion. Balthazar va le prendre sous son aile, le sortir de sa vie morne et l'emmener à son château pour l'instruire. Je me rappelle avoir été touchée par Balthazar, par sa détresse et son amour, par sa dévotion quand l'être aimé l'abandonne certains soirs pour d'autres couches. Mais Sébastien m'a beaucoup moins touchée durant la première partie du roman, il m'a même semblée un peu méprisable parfois. Dans la seconde partie, sa souffrance m'a fait légèrement changer d'avis.
Malheureusement, je ne pourrais en dire davantage. Une lecture, qui si elle n'a pas été mauvaise, ne m'a pas marquée et qui a été oubliée aussi vite... Je retenterai tout de même un autre livre de l'auteur.
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