jeudi 14 janvier 2016

A l'ouest, Olivier ADAM

Résumé


Antoine a presque dix-neuf ans. Fragile, rêveur, il sèche le lycée, erre dans le centre commercial de son quartier, ne fait rien de sa vie.


Camille veille sur son grand frère autant qu’elle le peut, et calme ses angoisses en se réfugiant dans la prière.


Quant à Marie, leur mère, c’est elle, qui, un beau matin, déclenche l’explosion et les conduit à l’ouest, cet état second où rien n’a plus d’importance…


Avis


J'ai été attirée par la couverture, elle a un petit côté triste et mélancolique je trouve. Ca et le nom de l'auteur m'ont fait sauté dessus. En effet, j'ai beaucoup aimé son premier roman Je vais bien, ne t'en fais pas. Du coup, me revoilà partie avec ce roman, en ayant à peine jeté un coup d'œil au résumé. Et là rentrée à la maison, je découvre sur Livraddict sa très mauvaise note. Je me dis "bah les avis divergent souvent, y a pas de raison, il a l'air super ce livre". Et bah malheureusement, je confirme: c'est une gros déception pour moi. Heureusement qu'il est court (140 pages je crois), sinon je l'aurais sûrement abandonné...

Alors l'histoire c'est celle d'une famille monoparentale: la mère, Marie, qui fait un travail peu intéressant, ses collègues l'ignorent, ses journées sont monotones et ternes. Antoine, 19 ans, lui sa grande passion c'est sécher les cours, boire dès le réveil et fumer, et courir après Léa. Camille, elle, tente de vivre, de garder l'espoir et pour ça, elle prie.  Elle ne parvient pas à s'intégrer dans sa classe, elle n'existe pour aucun d'eux ou presque. Ils sont tous les trois en grande souffrance morale. Et après un jour de trop, Marie part, sans rien dire à personne.

J'ai retrouvé l'écriture qui m'avait si plu dans Je vais bien, ne t'en fais pas, mais là je ne sais pas, ça n'a pas marché, le style a même fini par m'exaspérer. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, en dehors de Camille et heureusement, vu que c'est un roman à trois voix, car c'est grâce aux chapitres de Camille que j'ai continué ce livre. J'ai eu envie de secouer la mère, juste pour qu'elle tente de ramener un peu de joie et de vie au sein de leur maison. Le personnage d'Antoine, je l'ai trouvé juste détestable au possible. Ces chapitres se résument en trois mots: boire, fumer et Léa, sur qui il fantasme et rêve...  Au final, un personnage que j'ai détesté, un que j'avais envie de secouer et le dernier que j'avais juste envie d'aider. Et pendant 140 pages, ils partent tous les trois à la dérive, sans rien de plus.

Ca n'a donc pas marché pour moi... Ce roman est vraiment une déception mais bon je pense que je retenterai un troisième roman d'Olivier Adam.

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